A Gomera, Canaries

Publié le par Frankie

 

Nous sommes restés jusqu’au 6 novembre à Las Palmas : travaux sur Phebus, avitaillement pour 2 mois (Carrefour me donne des boutons), derniers préparatifs avant la traversée sur Le Cap Vert. Ugo c’est fait un ami Ulysse 11 ans de Genève qui navigue avec sa maman Cordelia et Pascal sur leur bateau Vagalarme, il profite de ses premières vacances.

Nous partons le 6 Novembre après avoir fait le plein de Gasoil pour la petite île de La Gomera 120 MN que nous atteindrons au matin après une nav nocturne assez musclée.

Le mouillage de Pueltas est magnifique, logé au pied d’une immense falaise, et entouré d’un village niché en hauteur avec des maisons multicolore. Nous partons le lendemain pour une randonnée dans la vallée des rois accompagnés de Marcisa. Nous découvrons un site magnifique, montagne de lave, une flore luxuriante (bananiers, orangers, avocatiers, citronniers pliants sous le poids des fruits, et de somptueuses fleurs), des chapelles accrochées dans la montagne et des petites habitations isolées sur ces chemins de rando. Nous finirons cette journée par un dîner sur Marcisa : pâté maison, jambon de Bayonne, confit de canard accompagné de pomme de terre à l’ail avec des cèpes. Dimanche  9 repos plage et plongée pour Frank qui va étrenner sa bouteille car nous avons perdu l’anode de l’hélice. Nous partons demain en fin de matinée pour le Cap Vert (env 7 jours de Nav).

Descriptif d’une journée de Nav : la journée est rythmée par la pêche, l’école d’Ugo, la préparation des repas, puis quand la nuit tombe répartition des quarts de nuit entre Frank et moi.

Départ pour le Cap Vert le 11-11- à 9H30 pour 800 MN, Frank en profite pour faire un délicieux gâteau pour l’anniversaire d’Ugo. Le 12 le vent est assez fort la mer forte mais positif, nous avalons des MN. Le 13 vent fort, mer de plus en plus forte. Le 14 vent fort mer forte. Le 15 le vent commence à mollir la navigation devient stable nous pêchons 2 Coryphènes. Le 16 petit temps 3 coryphènes et arrivée à Mindelo au port  (ponton français à 18h30) après 6 h de moteur.

Après une semaine de mise à jour, en attendant la pièce qui nous manque, nous sommes partis avec Marc et Isabelle pour l’île voisine de Santo Antao.

Départ 7h30 nous prenons le Ferry ARMAS pour une heure de traversée (quand tu analyses l’état du bateau tu  t’installes près d’un radeau de survie), à l’arrivée nous prenons contact avec John notre guide et chauffeur qui a fait une partie de ses études en France, et ce jours il est accompagné de Corinne une de ses amie française arrivée de Nancy pour avancer des démarches d’adoption de 2 petits Capverdiens. Nous prenons place dans son mini bus pour 2 jours de visite et randonnée. Nous avons traversé une plaine aride puis commencé l’ascension d’un col sans verdure, puis arrivé au sommet le décor change verdure, profusion de la flore. Au sommet nous trouvons des pins, des mimosas, des cultures de mais en terrasses ….

Sur toute la descente vers Ponta do Sol nous découvrons un paysage splendide couleur des roches et toute la végétation pommiers, citronniers, amandiers, caféiers, l’arbre à pin, les avocatiers, les papayers… . Puis nous allons parcourir la vallée de Paul, ou la canne à sucre est en pleine fleuraison, nous visitons une rhumerie artisanale (avec dégustation de la boisson locale le GROGUE additionné de mélasse). Nous passerons la nuit dans une petite pension tenue par Betty qui a vécu 30 ans à Tarbes près de nos amis Marc et Isabelle. Puis le lendemain randonnée, match de foot pour Ugo au milieu de nul part et baignade et retour à Sao Vicente. Les capverdiens sont vraiment des gens très gentils et très accueillants depuis notre arrivée notre manière vivre c’est ralenti (et oui même pour moi). Nous attendons Serge pour le 28 novembre, qui devra nous rejoindre car nous n’avons toujours pas la pièce pour réparer notre presse étoupe, et nous devrions traverser dans la première semaine de décembre, juste le temps pour Serge de s’acclimater à la coutume du GROGUE.

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G
salut hugo cé geno té ou la?
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L
Mon cher Frank,<br /> Moi, bon terrien, les pieds sur les pentes des montagnes, qui monte et remonte,<br /> des Alpes au Népal, pour y trouver<br /> encore plus de sérénité, t'adresse par-<br /> dessus les monts et les vagues, un grand salut fraternel, à toi et à Serge, et vous<br /> souhaite à tous bonne route et belles<br /> émotions, rencontres inouies et souvenirs<br /> impérissables, même si l'impermanence et la non-substantialité des êtres et des<br /> choses (la "vacuité") sont de bons repères<br /> pour prendre de la distance avec les faits du monde et les horreurs que certains hommes imposent à d'autres (c'est bien<br /> Roger, il faut qu'il "philosophe" (sic)<br /> Accolades fraternelles et chaleureuses.
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